L'adoption de la Loi n° 2023-221 du 30 mars 2023 tendant à renforcer l'équilibre dans les relations commerciales entre fournisseurs et distributeurs a permis de créer et sanctuariser le régime juridique pour la profession de grossiste.
Consulter le texte intégral de Loi
Vous pouvez retrouver le "Point sur" rédigé par le département Affaires économiques et fiscales sur la page suivante : Les Points sur
Loi n° 2021-1357 du 18 octobre 2021 visant à protéger la rémunération des agriculteurs avait modifié le Titre IV du Livre IV du Code de commerce (sur les relations commerciales) et le Code rural et de la pêche maritime.
Les principales mesures de la loi EGAlim 2 impactant le commerce de gros étaient :
Les Produits de Grande Consommation (PGC) sont définis comme des « produits durables à forte fréquence et récurrence de consommation » (article L. 441-4, I du code de commerce). Le décret établit la liste des PGC devant donner lieu à la conclusion d’une convention unique particulière à l'issue des négociations entre un fournisseur et un distributeur.
Cette liste comprend des produits alimentaires (y compris les produits pour animaux d’agrément) et plusieurs catégories de produits non alimentaires, tels les produits de lavage et d’entretien, les articles d’hygiène corporelle ou les produits de beauté et parfums.
Les grossistes sont exclus de ce régime particulier.
Le sujet des pénalités logistiques a connu plusieurs modifications législatives ces dernières années :
Le législateur avait également modifié l’article L. 442-1 du code de commerce en interdisant au titre des pratiques restrictives de concurrence, le fait « d'imposer des pénalités ne respectant pas l’article L. 441-17 ».
Le rapport d'information du Sénat
Les textes législatifs ont été précisés par la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) dans une foire aux questions portant sur les lignes directrices en matière de pénalités logistiques.
Les réponses s’appuient notamment sur les travaux de la Commission d’examen des pratiques commerciales (CEPC) et en particulier sur la recommandation n° 19-1 relative à un guide des bonnes pratiques en matière de pénalités logistiques. La DGCCRF indique que cela constitue la doctrine de l’administration, sous réserve de l’appréciation souveraine des tribunaux.